Voici votre infolettre FPJQ

À LA UNE

#jesoutiensmonjournal

Une immense vague d'amour

Un mot de la directrice générale

            Normalement la fin du mois d'août, cette espèce d'entre-deux où les journées raccourcissent, les nuits rafraichissent et que l'actualité est encore un peu au ralenti, nous amène tout en douceur vers septembre et sa frénésie. Cette année, l'annonce du Groupe Capitales Médias qui s'est placé sous la protection de la loi sur la faillite et l'insolvabilité nous a catapultés hors de la farniente estivale assez brutalement merci. 

            Dur réveil pour bien des gens qui réalisent que leur journal non seulement est au bord du gouffre, mais a déjà les deux pieds dans le vide. Personne, bien sûr, à moins d'avoir vécu ces dernières années la tête dans le sable, n'ignorait que les finances de plusieurs journaux étaient dans le rouge, mais de là à penser qu'ils pouvaient fermer, il y avait tout un pas, que la population vient de franchir. Tout à coup l'impensable est devenu possible. 

            La beauté de la chose, c'est que, depuis, une véritable vague d'amour a déferlé sur les quotidiens de GCM. Que ce soit à Québec, Ottawa-Gatineau, Trois-Rivières, Sherbrooke, Saguenay-Lac-St-Jean et Granby, les rédactions ont reçu des témoignages à la pelletée. Que disent les lecteurs ? Qu'ils tiennent à leurs journaux. Et ils le disent haut et fort. Mieux : ils se mobilisent. Des 5 à 7, des rencontres ont été organisées dans l'urgence, notamment par certaines sections régionales de la FPJQ et les citoyens y sont venus en grands nombres pour exprimer, parfois les larmes aux yeux, leur profond attachement à leurs journaux, qui, dans certains cas, sont de véritables institutions presque centenaires.

            Le problème, c'est que cette vague d'amour, même si, c'est ce qui, très franchement, permet, en ce moment, aux artisans de l'information de continuer à faire leur travail malgré les circonstances et de le faire avec autant de passion, elle ne sera pas suffisante. Il faudra trouver de l'argent. Et vite.

            La FPJQ a lancé cette semaine une campagne qui s'intitule : « Je soutiens mon journal ». Qu'est-ce que c'est? C'est un appel à soutenir financièrement les journaux. Il s'adresse aux lecteurs, cet appel, mais également à toutes les municipalités, aux gouvernements, qu'il soit provincial ou fédéral, aux entreprises privées, aux corporations, etc. Le message est simple : les municipalités et les gouvernements doivent recommencer à publier leurs avis dans les journaux, ce qu'ils ont peu à peu cessé de faire au cours des dernières années et les entreprises privées doivent recommencer à allouer une partie de leurs budgets à la publicité dans les journaux. Tout le monde doit faire sa part.

            Elle sera visible, cette campagne, puisqu'en ce moment même, nous sommes à faire imprimer des autocollants, des macarons, bref tout ce qui permettra de l'afficher... et de s'afficher.

            Il ne faut pas s'y tromper ; si ces journaux devaient fermer, les dommages collatéraux seraient nombreux. On n'a qu'à penser à la Presse canadienne qui se trouverait privée de sources de revenus importantes, pour ne prendre que cet exemple. En fait, nous commençons à peine à mesurer l'effet domino qu'auraient ces fermetures, mais ce que nous savons d'ores et déjà, c'est qu'à chaque fois qu'un hebdo ou un quotidien régional disparaît, c'est tout le Québec qui s'enfonce dans la noirceur. 

            Avec l'aide provinciale qui, bien que temporaire, permet d'éviter le pire et accorde un sursis à l'industrie, nous avons quatre mois devant nous pour trouver des solutions, collectivement. Des solutions qui redonneront à la presse écrite le deuxième souffle dont elle a besoin et qu'elle mérite. Elle doit pouvoir, non seulement fonctionner mais redevenir prospère, réembaucher des journalistes, elle qui a vu ses effectifs fondre comme neige au soleil ces dernières années, réinvestir dans ses contenus, qui ont subi, dans certains cas des cures d'amaigrissement forcées.

            Est-ce trop demander, pour une société comme la nôtre, qu'elle se dote d'une presse écrite viable? Je ne pense pas.

Catherine Lafrance

Photo Caroline Grégoire

La salle de rédaction du journal Le Soleil, à Québec.
Les journalistes ont collé sur un mur les mots d'encouragement, véritables déclarations d'amour qu'ils ont reçus et continuent de recevoir, de leurs lecteurs.
Sortez les mouchoirs.

Des citoyens, des élus et des journalistes ont assisté en grand nombre à la réunion organisée par Marie-Eve Lacas, présidente de la section Estrie de la FPJQ, pour soutenir le quotidien La Tribune. Des représentants de La Voix de L'Est étaient aussi présents.
Ces journaux font partie du Groupe Capital Média qui s'est placé sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité.
La soirée s'est déroulée sous le signe de l'émotion.

Soutien au journal Le Quotidien

Rencontre à Chicoutimi

La section régionale Saguenay-Lac-Saint-Jean de la FPJQ invite les journalistes et la population pour un 6 à 9 ce soir, le jeudi 22 août, sous le thème : Le Quotidien, on y tient.

Stéphane Bégin, du syndicat du journal Le Quotidien, et Priscilla Plamondon Lalancette, la présidente régionale de la FPJQ Saguenay-Lac-Saint-Jean, prendront la parole au cours de la soirée. 

« Si le Quotidien disparaît, c'est toute la région qui va y perdre », a réagi la présidente de la section régionale plus tôt cette semaine.

Fondé en 1973, Le Quotidien fait partie du Groupe Capitales Médias (GCM). Spécialisé dans l'actualité de la région du Saguenay, il regroupe également l'hebdo Le Progrès.

GCM détient six quotidiens régionaux, tous menacés de fermeture par d'importantes difficultés financières. L'annonce de la procédure de faillite de l'entreprise, ce lundi 19 août, a provoqué une onde de choc à travers la province, amenant le gouvernement du Québec à lui accorder un prêt d'urgence de 5 millions de dollars, permettant ainsi à l'entreprise de maintenir ses activités jusqu'au 31 décembre 2019.

Quand : Le jeudi 22 août de 18 h à 21 h

Où : L'appartement bar ambiance, 385, rue Racine Est, Chicoutimi, QC G7H 1S8

Détails sur l'événement Facebook

EN VEDETTE

Bourses #30 secondes avant d'y croire

Découvrez les noms des lauréats

Le Prix Lizette-Gervais, qui encourage la relève journalistique dans les cégeps et les universités depuis plus de 30 ans, remet cette année trois bourses de 3000 $ à des journalistes participant au programme de lutte contre la désinformation #30secondes avant d'y croire.

Félicitations à Gabrielle Brassard-Lecours, Catherine Crépeau et Philippe Marois, récipiendaires des trois bourses !

Le jury qui a choisi les trois candidats était composé de :

• Line Pagé, présidente du Prix Lizette-Gervais et fondatrice du programme #30secondes avant d'y croire,
• Danièle Bourassa, présidente de la Fondation Nicole-Germain,
• Guilaine Spagnol, coordonnatrice aux événements de la FPJQ et ancienne coordonnatrice du programme #30secondes avant d'y croire,
• Carole-Anne Petit et Jean-Hugues Roy, membres du conseil d'administration du Prix Lizette-Gervais.

Le jury tient à souligner l'engagement des lauréats envers l'éducation aux médias, si nécessaire au moment où toute l'industrie de la presse traverse une crise majeure.

Le Prix Lizette-Gervais est fier de s'impliquer aujourd'hui dans l'éducation aux médias, et remercie la Fondation Nicole-Germain, qui a permis la création de ces bourses.

De recherchiste à coordonnatrice pour la FPJQ

Bienvenue Prisca !

Vous la connaissez peut-être déjà, puisqu'elle s'occupait (très efficacement) du recensement, au printemps dernier, pour la FPJQ : notre ancienne recherchiste Prisca Benoit rejoint de nouveau l'équipe de la FPJQ !

Elle remplace Guilaine Spagnol, désormais coordonnatrice aux événements, pour chapeauter le programme d'éducation aux médias #30 secondes avant d'y croire.

Son rôle sera d'assurer le lien entre les journalistes bénévoles et les enseignants, pour cette 3^e année de sensibilisation aux fausses nouvelles.

Elle donnera aussi un coup de main ponctuel à l'équipe de la permanence lors des périodes plus occupées. Vous pourrez d'ailleurs faire sa connaissance au congrès. 

Prisca travaille à temps partiel dans les bureaux de la FPJQ. Vous pouvez la joindre à l'adresse info@30secondes.org ou par téléphone au 514-522-6142, poste 4. 

#30secondes avant d'y croire

Luttez contre la désinformation politique

Dès le 3 septembre 2019, une nouvelle version de la formation #30secondes avant d'y croire sera disponible.
Prête à temps pour la campagne électorale fédérale, cette version porte principalement sur la désinformation politique. Elle s'adresse cependant à un public un peu plus âgé que les écoliers du secondaire et vise ceux des cégeps, des universités en plus du grand public.

Si vous souhaitez vous impliquer dans ce programme, écrivez à notre nouvelle coordonnatrice, Prisca Benoit, qui s'occupera de vous mettre en contact avec les institutions déjà inscrites.
Une formation sera donnée d'ici deux semaines par Eve Beaudin, auteure de la nouvelle présentation.

Pour rappel : grâce à une subvention du gouvernement du Canada, la FPJQ possède cette année un budget permettant de dédommager les journalistes pour la réalisation de 60 présentations à travers le Québec.
La priorité sera mise sur les écoles n'ayant jamais reçu de journalistes depuis la création du programme, ainsi que sur les écoles situées dans des régions où les distances, entre les institutions, sont grandes. Une liste sera fournie à ceux qui désirent s'impliquer dans ces présentations.

Inscrivez votre institution

EN MANCHETTES

Nouvelles décisions du Conseil de presse 

Un blâme et deux décisions maintenues 

Campagne #pasunepoupée

Commandez votre t-shirt

Ils sont beaux, ils arborent fièrement leur message et on se les arrache ! Les t-shirts #pasunepoupée ont été créés dans le cadre de la campagne contre le harcèlement à l'endroit des travailleuses de l'information, lancée pendant la Semaine de la presse et des médias, le 1er mai dernier.

Vous pouvez les acheter en ligne, sur le site de la FPJQ. Le tarif est de 19,99 $, taxes et frais de livraison inclus.

C'est la FPJQ, section Saguenay–Lac-Saint-Jean qui est à l'origine de cette campagne. Voir la vidéo ici.

Attention, le nombre de t-shirts disponibles est limité, dépêchez-vous !

Commander un t-shirt en ligne.

World Press Photo à Montréal

Rabais pour les membres de la FPJQ

La 14^e édition montréalaise de l'exposition World Press Photo se tiendra du 28 août au 29 septembre 2019, au Marché Bonsecours.

Tous les jours de la semaine, de 10 h à 22 h, on peut y admirer les photos des finalistes de la 62^e édition du prestigieux concours, en plus des expositions nocturnes, accessibles jusqu'à minuit les jeudis, vendredis et samedis.

Si vous êtes membre de la FPJQ, vous bénéficiez d'un rabais, sur présentation de votre carte de presse ou de votre carte de membre associé.

Le prix d'entrée régulier est de 14 $.

Le prix d'entrée pour les membres de la FPJQ est de 11 $.

Séance extraordinaire du conseil d'administration

Le décor était peut-être bucolique, mais les sujets n'étaient pas légers pour autant.
Votre conseil d'administration se réunissait, le dimanche 18 août 2019, en séance extraordinaire, pour faire le point sur tout ce qui touche l'avenir de la Fédération, ses façons de faire, ses objectifs, dans un contexte de crise dans les médias.

Des propositions fort intéressantes, dont vous entendrez parler au cours des prochaines semaines et des prochains mois, en ont résulté.

Rabais chez Discount

Rabais-Campus

pub communauto

Communauto

Un rabais de 12 $ sur un nouvel abonnement Auto-mobile de base ou de 40 $ sur l'ensemble des forfaits Économique et Liberté.

Lire la suite

NOUVELLES DES MEMBRES

Têtes qui bougent

Amélie Daoust-Boisvert devient professeure adjointe à l'Université Concordia

L'ex-journaliste du Devoir, Amélie Daoust-Boisvert, vient de se joindre au Département de journalisme de l'Université Concordia, à titre de professeure adjointe.

Reporter au Devoir pendant une décennie, où elle a, entre autres, couvert les dossiers touchant la santé, Amélie Daoust-Boisvert était aussi chargée de cours au Département d'information et de communication de l'Université Laval depuis 2009.

Jules Couturier promut adjoint à la rédaction du Journal des voisins

Après un stage au Journal des voisins et un emploi subventionné par emploi Québec, le finissant en journalisme de L'Université de Montréal Jules Couturier devient adjoint à la rédaction du Journal des voisins, où il assistera la rédactrice en chef dans les différents dossiers reliés à la rédaction des actualités web et du magazine papier bimensuel.

Il poursuivra son travail d'écriture journalistique, sera responsable des dossiers du magazine papier, des réseaux sociaux et des capsules vidéo.

ANNONCES DES MEMBRES

Location au bord de la mer : petite maison acadienne